Pour me présenter en quelques lignes :
J'ai commencé ma vie professionnelle à 17 ans, lorsque j'ai suivi ma vocation première en m'engageant dans l'Armée de Terre. J'ai passé au sein de cette institution 15 années riches en expériences qu'elle seule peut offrir. J'ai servi au sein de plusieurs régiments de l'Arme Blindée et Cavalerie, en unités de combat pour l'essentiel.
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Un jour vers mes 25 ans, au détour d'une conversation avec un camarade, j'ai appris l'existence du DAEU (Diplôme d'Accès aux études Universitaires), un équivalent du Baccalauréat se préparant par correspondance. Je me suis juste dit "pourquoi pas ?" et je me suis inscrit. Quelques mois plus tard, je l'avais obtenu et comme il me donnait "l'accès aux études universitaires" et que j'étais depuis toujours passionné d'histoire, je me suis à nouveau dit "pourquoi pas ?" et je me suis inscrit pour suivre un cursus en Histoire au Centre de Télé-enseignement (études par correspondance) de l'Université de Franche-Comté (Besançon). De fil en aiguille, j'ai successivement obtenu licence, masters 1 et 2. Suite à l'obtention de ce dernier, la possibilité de préparer un doctorat est apparue, et je me suis à nouveau dit "pourquoi pas?". J'ai donc soutenu ma thèse de doctorat en 2007, thèse pour laquelle j'ai obtenu la mention "très honorable avec les félicitations du jury".
Dès le début de mes recherches, orienté par ma formation initiale, je me suis dirigé vers l'histoire militaire. J'ai ainsi choisi de me spécialiser dans l'étude de la guerre de Cent Ans en utilisant les riches fonds d'archives, urbains notamment, des provinces méridionales : le domaine restait à défricher tandis que ces archives étaient en grande partie encore inexploitées. J'ai commencé en travaillant sur le Quercy, dont je suis originaire et qui reste mon territoire de prédilection, puis j'ai élargi jusqu'à englober dans ma zone d'intérêt tout le sud de ce qui était alors le royaume de France.
Depuis, je dépouille toutes les archives possibles et parcours tous les terrains en quête d'informations qui me permettront de mieux faire connaître la grande période troublée que fut la guerre de Cent Ans. Combats et opérations militaires, stratégie, tactique, rapports sociaux, problèmes sanitaires, économie, politique, architecture, rien ne m'est étranger.
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Toutefois, plus qu'un chercheur en sciences historiques, je reste avant tout un passionné qui a su garder intacte la curiosité de ses 17 ans : dès qu'un fait historique m'interpelle, qu'il soit médiéval ou non, je fonce pour en apprendre les tenants et aboutissants.
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Nicolas Savy
